samedi 13 décembre 2008

Yeux qui brûlent

Y'a "Burn after Reading" à aller voir. Y'a pleins de bonnes raisons. Tous les personnages y sont au choix des idiots ou des monstres (voir des monstres d'idiotie). Y'en a deux qui sont joués par des beaux gosses, et ça fait un bien fou. Y'en a pas un pour rattraper l'autre, ils ont tous pleins de problèmes (ils sont américains), pleins de défaut (ils sont américains) et pleins d'excuses (ils sont américains). Ils sont perdus dans une histoire qui les dépasse, dont il ne comprennent pas le moindre bout, avec des références vielles comme un téléfilm d'y a 10 ans (toute ressemblance avec un monde existant...). Du coup, y'a John Malkovitch qui passe tout le film à craquer, un peu comme les gens tristes qui se rendent compte que le monde tient pas tout à fait debout, et que ça énerve un peu. Du coup il boit, passe le film en robe de chambre et dit "fuck" trois fois par phrase. Et je crains de ne pas avoir tout compris.

Expérience "facebooko-socia-psychologico-prankienne" d'un copain. Changement du "statut relationnel" de "célibataire" vers "rien". Formulation (volontairement?) ambiguë du site, qui affiche sur son profil "XXXXX n'est plus marqué comme célibataire". Travail habituel du cerveau humain, qui complète et interprète comme "XXXX a chopé, trop de la balle !!". Attente des réactions : rapides, nombreuses, mais pas aussi massives que si l'information avait pu être reprise. Conclusion partielle : il ne suffit pas d'avoir 251 amis et un haut parleur, il faut aussi des pipelettes pour relayer. (Théorie minute de geek en corollaire : si le cerveau humain est bien un réseau, l'information doit y être tellement dupliquée, reproduite et déformées que nos profs de base de donnée en mangeraient leur bouquins de normalisation.)

A par ça, BSG reprends en janvier, alors que j'attendais ça pour beaucoup plus tard. On prend les bonnes nouvelles où on peut.

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