mercredi 27 mai 2009

C'est l'histoire de trucs....

Reprenons un peu notre sérieux pendant cette campagne électorale rigolote (surtout que j'ai rien de franchement drôle à raconter aujourd'hui, à part que Barcelone est en train de mettre un raclée à Manchester United, et que ça me fait vaguement penser à cet excellente planche de Martin Vidberg (en même temps, Vidberg, c'est un peu comme Boulet ou xkcd, c'est *tout le temps* excellent, et ça en devient rageant. (Oui je suis jaloux, et ça commence à faire trop de parenthèses dans ce billet, on dirait du LISP))).

Je viens de tomber sur une rigolote petite video intitulée 'The Story of Stuff", qui traite globalement de la société de consommation, de comment ça fonctionne et de pourquoi ça marche plus forcément aussi bien que ça pourrait. La vidéo est relativement courte, assez digeste, pas trop gratuitement polémique (forcément un peu, l'auteuse est une ancienne de chez Greenpeace, et "les entreprises" sont quand même représentée par une caricature de gros méchant capitaliste à cigare, mais bon, on ne se refait pas. Et moi je dois absolument arrêter les parenthèses.)

Bref, la video mérite d'être regardée, à mon avis, ne serait-ce que pour la critiquer vilainement ;)



A compléter par une petite visite sur le site de propagande associé, avec une petite "fact sheet" qui cite ses sources (ce qui aurait tendance à me décourager totalement de troller, tellement j'ai la flemme d'aller vérifier la bibliographie).

Ah, c'est sur, c'est moins sérieux que les lib-dubs des vrais gens qui sont sensés s'occuper de genre de problème pour de vrai, tout ça.

Ah, on m'indique que le FC Barcelone vient de gagner la Ligue des Champions (ce qui doit faire une belle jambe à Lyon), et que maintenant il ne leur reste plus qu'à vendre la Sagrada Familia pour éponger leur colossale dette.

Du coup, y'a un match le 7 juin ?

lundi 25 mai 2009

Les européennes, un élection rigolote - 5ème chapitre

Je viens de ma taper ma première séance de films de campagne officielle des élection européennes.

Oh My Fracking God.

Songez que j'ai zappé d'un passionnant début de grand débat avec Yves Calvi au milieu de Barnier, Désir, Cohn-Bendit et Sarnez. Le pauvre Yves a commencé par ce faire engueuler par Danny parce que l'émission passe trop tard. Ce n'est pas complètement faux. Mais dire ça à un gars qui vient de se payer Darcos et Bartolone en numéro de duestistes pour la quatre-cent-soixante-douzième version de "la violence à l'école, que faire ?", et qui aimerait sûrement beaucoup rentrer à la maison ou aller se jeter un picon-calva avec Christophe Barbier, c'est pas super-charitable de là part du leader écologiste.

Donc, ayant zappé, je me suis retrouvé devant ma première pépite : à ces élections, vous pouvez voter pour des gens. L'Union de Gens, pour être exact. Un parti garanti 0% de politiciens (oui oui, les gens on été mis sur les listes de force, en vrai ils préféreraient être ailleurs, ma bonne dâme, la politique, tous des pourris), qui fait des manifs rigolotes et qui promet, en cas d'élection, de reverser leur salaire de députés et de vivre sur leurs indemnités diverses. Ce qui est l'inverse de certains autres députés qui savent que même si on sèche toutes les sessions au parlement, on prends des amendes sur les défraiement mais pas sur le salaire, ce qui fait toujours 7000euros mensuels, soit probablement 1/2 journée de salaire de Mickael Landreau.

Ensuite j'ai eu droit à un film tout consensuel (et je pèse mes mots) du PS, avec une image de Martine Aubry légèrement décalée, mais, je vous le donne en mille, décalée sur la droite, franchement, pas de bol. Le passage sur le plan de 100millions (ou milliards ? je sais plus) et la salaire minimum dans toute l'europe m'aurait bien fait marrer si j'avais été sur que le Parlement avait bien les pouvoirs pour co-décider, mais là comme ça j'ai un doute. Et j'ai beaucoup aimé la référence au Parti Socialiste Européen, qui comme notre beau PS à nous n'irait jamais, mais alors vraiment jamais voter avec des méchants de droite au parlement.

Après, moment de bonheur inatendu. avec le clip de la Majorité-UMP-Présidentielle-de-droite-Merci-Mr-Le-Président, dans laquelle un Xavier Bertrand mal cadré commence à débiter son texte sur l'Europe-et-Merci-Mr-Le-Président, avant que la caméra ne bouge encore plus brusquement, mais, faut pas déconner, toujours sur la droite. Et là je vous le jure, je vous le promet, et dès que j'ai la vidéo je vous la colle, le film part en parodie de lib-dub par les stagiaires photocopieuses de l'UMP sur la voix du chef de file préféré du parti-de-Merci-Mr-Le-Président. Bon, 20euros et 1 bière qu'on apprends avant 3 semaines qu'une partie sont des intermittents du spectacle payés avec la caisse noire du ministère de quelque chose ou du conseil général de quelque part, mais je vous promet que ça fait un choc, et que honnêtement je ne m'attendait pas à un truc aussi absurde et décalé de la part de l'UMP. Après, malheureusement pour eux, il y a le texte qui défile en bas, donc ça a rapidement l'air d'un mauvais karaoke qui parlerait d'immigration et de politique industrielle, mais bon.

Et puis, enfin, le plaisir du soir : la minute trente de communication du Parti Radical de Gauche, qui commence par ses mots : "Le PRG ne présente pas de candidats cette année. Pourquoi ?". He oui, les européennes sont des élections tellement rigolotes qu'elles invitent ceux qui n'y participent pas, et que certains invités n'y participent pas non plus. Car, oui, et d'autre vous l'expliqueront mieux que moi, les pauvres radicaux n'ont pas pu présenter de liste, ni faire alliance avec l'UMP ou le PS, et donc, ils vont consacrer le temps de parole qui leur est accordé parce qu'ils ont des élus (grâce au PS souvent et un peu à l'UMP parfois) à râler sur le PS et l'UMP, parce, zut, y'a pas de raison. Perso j'aurais bien aimé un truc vraiment surréaliste, genre "on n'a rien à vous dire alors on va vous passer une minute d'expression corporelle chorégraphique russe sur une musique brésilienne avec un paysage africain dans le fond, histoire de bien vous faire comprendre qu'on en a rien à foutre de l'Europe et de votre élection à la con, cette année, allez vous faire foutre".

Quinze jours comme ça : mon ventre va pas tenir. Il n'en demandait pas tant.

Le 7 juin, votez, mais pas PRG. On va bien se marrer.

vendredi 22 mai 2009

Les européennes, un élection rigolote - 4ème tour

Bon, je dois faire amende honorable. J'ai écrit deux bétises.

D'une, les gens qui sont après la 20ème place sur une liste dans une circonscription à 10 candidats ne sont pas inutiles : ils sont suppléants. Nuance.

De deux, les élections sont bien à la proportionnelle, mais de là à dire que "si tu fais 10% des voix, tu as 10% des suffrages", il y a un pas. C'est plus rigolo et compliqué que ça.

En l'occurrence, en France, pour ces européennes, on utilise la méthode de "la plus forte moyenne" pour répartir les sièges. Concrètement, supposons qu'on soit toulousain, et qu'on ait 10 sièges à repartir dans la circonscription "Sud-Ouest". Supposons qu'on ait les scores suivants :

  • Parti Bleu : 30%

  • Partis Rose : 20%

  • Parti orange : 15%

  • Parti vert : 10%

  • Parti rouge & jaune à petit pois : 5%

  • Parti du vol yogique, & autre petits partis : 1%



D'abord, on se débarrasse des listes en dessous de 5%. Ceux qui ont fait entre 3 et 4.9999999% auront droit au remboursement d'une partie de leur frais de campagne. Sinon, ils ont plus qu'à retourner sauter à genoux.

On calcule, pour chaque parti, ce qu'on appelle les moyennes, c'est à dire, tout connement, qu'on divise le score par 1, 2, 3, etc ... Par exemple, le parti bleu à les moyennes suivantes : 30, 15, 10, 7.5, 6, etc.. Le parti rouge à les moyennes 20, 10, 6.66, etc...

Donc, le 1er siege, on le donne à la liste bleu (30), puis le deuxième siège on le donne à la liste rose (20). Pour les troisièmes et le quatrième sièges, on en donne un a la liste orange et l'autre a la liste bleu (15). Si jamais c'était le dernier siège à le refourger, on
le donnerait à la liste dont... la moyenne d'age est la plus élevée (non, je ne blague pas). Et ainsi de suite jusqu'à épuisement des sièges.

Comme je suis un pauvre geek, évidement, j'ai fait un petit script Ruby pour calculer ça. Allez voir là-bas si j'y suis.

En gros, en le faisant tourner avec les derniers sondages de lemonde.fr, j'arrive, dans ma belle région du Sud-Ouest, avec les scores suivants :

  • UMP 28

  • PS 21

  • MODEM 13

  • VERTS 10

  • FN,NPA 6

  • FDG 5.5

  • Libertas


à la liste suivante : (roulements de tambours...)

  • 1 - DOMINIQUE BAUDIS (UMP)

  • 2 - KADER ARIF (PS)

  • 3 - CHRISTINE DE VEYRAC (UMP)

  • 4 - ROBERT ROCHEFORT (MODEM)

  • 5 - FRANCOISE CASTEX (PS)

  • 6 - JOSÉ BOVÉ (VERTS)

  • 7 - ALAIN LAMASSOURE (UMP)

  • 8 - MARIE-THÉRÈSE SANCHEZ-SCHMID (UMP)

  • 9 - ERIC ANDRIEU (PS)

  • 10 - ANNE LAPERROUZE (MODEM)



(Merci à MiCandidate.eu pour les listes de candidats)

Donc, ce n'est pas vrai, si on fait 28% des voix, on n'a pas 28% des sièges, on en a plutôt 40%. Du moment qu'on gagne en fait. Parce que les verts, eux, on bien 10% des sièges. Les gens qui sont entre 5 & 10 se demandent un peu pourquoi ils sont venus, mais j'ai beau chercher, je n'ai pas trouvé comment envoyer 0.5 fois Jean-Luc Mélenchon à Strasbourg.

L'autre jour, un article sur Agoravox se plaignait du caractère "anti-démocratique" de cette méthode comparée à l'ancien système, qui appliquait le même mode de calcul à une seule liste nationale. Il faut reconnaître que, si on doit faire 5% de 786, alors là tout de
suite ça donne un compte plus rond, et Jean Luc a son siège.

Disons que le nouveau système favorise les 3/4 plus gros partis. En même temps, il est possible qu'un petit parti comme Libertas (alias MPF + CPNT) fasse un bon score dans une circonscription sur 8 mais pas dans tout le pays, et donc, comme je le disais, Fred Nihous à quelques chances.

J'avous personnellement préférer ce système à celui utilisé pour les législatives françaises. Si on faisait 72 circonscriptions, avec deux tours, il est clair que seuls deux partis arriveraient à envoyer des députés. Ce qui serait dommage, parce les deux partis auxquels je pense ne sont pas nécessairement ceux dont sont issues les députés les plus assidus...

Comme quoi, le 7 juin, votez, on va bien débugger (ah oui, parce que si mon script donne
le bon résultat du premier coup, j'offre un verre à Lionel qui n'arrête pas de me corriger quand je dis que l'élection a lieu le 7 mai ;) )

World of ChezNous

Nico était content.

Il avait gagné une grosse carte prépayée pour jouer 5 ans. Il allait pouvoir se donner à fond.

Comme classe, il avait choisit "policier", ça lui rappelait un ancien job. Et puis il avait frimé sur un forum qu'il allait roxxer sur une zone level 80, alors il lui fallait du costaud. La prêtresse amazone, le paysan cavalier ou le paladin poête, il laissait ça aux autres.

Ca s'était pas trop mal passé au début, mais là depuis quelques temps, il lutte comme un porc.

L'autre jour, il a même pris une horrible branlée dans un raid sur un vault.

Après, il a essayé de rentabiliser une pauvre quête quotidienne, mais c'est même pas dis qu'il en tire 100GP.

Du coup, maintenant, rien à foutre : il grinde.

Mais c'est dur.

En plus, sa bécanne rame à mort, il se demande si il a pas un spyware ou deux qui trainent ...

Bref, c'est la loose.

Et sa chanteuse de gonzesse qui arrête pas de lui demander "au fait, chouchou, qu'est ce qu'on fait le 7 juin ?"

dimanche 17 mai 2009

Les européennes, un élection rigolote - 3ème mi-temps

Aux élections européenes, on est inscrit sur une liste, et si la liste fait des voix, et bien des gens de la liste sont choisis pour être élu. Y'a des calculs mathématiques pas trop compliqués mais un peu quand même. Mais bon, ce qui est sur, c'est que normalement, les têtes de listes doivent pouvoir se faire élire sans trop de problème.


Pour les autres, c'est plus compliqué. J'ai par exemple du mal à comprendre ce qui motive profondément Amélie ARRO, en 2Oième et dernière position de la liste UMP dans la circonscription Sud-Ouest, à se lever le matin pour aller tracter vu qu'il n'y a que 10 sièges à pourvoir dans la région. C'est à dire que quand bien même la liste Baudis ferait 120% des suffrages (on sait jamais, ils peuvent peut-être ressortir les machines à voter floridiennes), elle n'aurait pas droit au moules-frites ni à la choucroute. Mais y'a surement une subtilité qui m'échappe.


Par contre, pour les autres têtes de listes à la mort-moi-le-noeud, si tous ce passe bien ...



  • Certe, JFK va lutter pour faire tenir ses discours à la tribune dans les temps imparti. Mais ça fera des vacances à la redac de Marianne/

  • Si Zohra veut visiter Bruxelles et Strasbourg, elle croisera peut-être sa maman. On sait jamais. Avec un peu de chance.

  • Michel Barnier, si il finit commissaire, va pouvoir faire chier le ministre de l'agriculture français. Chacun son tour.

  • Vincent Peillon, Harlem Desir, Benoit Hamon et Aurélie Fillipeti, ça fait au moins quatre potentiels-présidentiables-non-je-n'ai-pas-d'ambitions-mais-si-il-faut-une-personne-pour-rassembler-je-peux-me-dévouer en moins à gérer au PS. Pour l'instant.

  • Franchement, dites moi que vous avez pas envie de voir José Bové partager un roquefort avec un lobyiste de chez Ronald à la cantine du Parlement ? Franchement ?

  • Phillipe de Villiers arrive à se faire re-élire tous les quatre ans. Donc, Frédéric Nihous à des chances de gagner quelque chose. Ca a pas du lui arriver depuis une carpe de 7.256kg au tournoi de pêche de l'Hérault en 1988 (si on commence à croire les conneries que raconte wikipedia.)

  • Nicolas Dupont-Aignan s'étant collé troisième sur sa liste en île de France, il est tout à fait possible que son parti fasse un score honorable, et qu'il ne soit quand même pas élu. Ce qui en terme de panache prouve une certaine cohérence gaulliène.

  • Jean Marie Le Pen sera comme d'hab réelu par les vieux friqués de la côte d'azur. Comme les députés européens l'ont privé de présidence de la séance inaugurale ("'pas de shoah' ? pas de chocolat !"), on va pas trop l'entendre. Il sera content, il continuera à pas aller siéger, on continuera à le payer, mais après tout qu'est ce que 7000 euros par mois pour avoir la paix quatre ans sur cinq ? Après, c'est les chtis qui décident pour sa fille, et là ...

  • Guy Bono était devenu la star de tous les internautes anti-hadopi (goût du pléonasme, quand tu nous tiens), il avait peut etre trop bien fait son taf, et avait sûrement quelques chances de faire ré-élire. Heureusement qu'il est au PS. Il va avoir du temps pour s'occuper de ses torrents


Et je suis sûr qu'il y a mieux, ou pire, et que de toute façon, le 7 juin(*), allez voter, vous allez vous marrer.



(* je vais y arriver, lionel, je vais y arriver)

mardi 12 mai 2009

Les européennes, un élection rigolote - 2ème service

Des fois la politique, c'est pas rigolos. Des fois, c'est carrément le bazaar (mais je vais pas parler d'hadopi, ça va déprimer tout le monde et puis on sait jamais, je tiens à mon poste). Des fois, c'est même consternant.

Alors, pour se détendre, il reste les élections européennes !!! Aujourd'hui, dans la série "Nan, sérieux ????", penchons nous sur deux candidats emblématiques (et quand je dis 'emblématiques', je veux dire 'que je connais leur nom et que voila, ben, c'est marrant) de l'Alliance Ecologique Européenne (parti dont wikipedia vous dira des trucs marrants, mais louches. Mais marrants). Bon, en vrai, leur candidats emblématique, c'est Antoine Wae-Vaech-Whaeevhsh -- bon, vous comprenez pourquoi Nicolas Hulot est plus connu,maintenant ?

Nan, que dire d'un parti dont une des têtes de listes est Francis Lalanne ?



Et dont une autre tête de liste est Patrice Drevet ?



Ben on peut dire "regardez leur programme", si vous le trouvez, si vous y comprenez quelque chose, et après c'est votre problème, je veux pas d'emmerdes, venez pas m'engueuler si vous élisez quelqu'un et que vous le regrettez deux ans après.

On est en démocratie, on a les élus qu'on choisit, et les candidats qu'on mérite.

De toute façon, le 7 juin, votez, vous allez vous marrer.

lundi 11 mai 2009

Les européènes, un élection rigolote - 1er round

J'aime bien les élections européènes. Pas forcément les candidats, pas forcément les élus, mais juste l'élection. Me dire que 27 pays qui avaient passé le plus clair de leur histoire à se fouttre sur la tronche vont tous, collectivement, dans un grand élan de ferveur démocratique, ne rien avoir à ficher tous ensemble d'une élection de leurs représentants communs au sufrage universel, moi, j'adorre.

Pour simplifier, disons que les européènes c'est pas forcément beaucoup moins absurde que la bataille de la Marne, mais que c'est quand même vachement moins salissant.

Et puis, comme c'est une élection à la proportionnelle (vous savez, le truc étrange où quand vous avez 10% des voix, vous avez 10% des élus. Un truc de malade. Pas de ça chez nous !), et qu'apparement les conditions pour déposer des listes doivent être un peu moins rigides qu'à d'autre moment, ben ça crée des vocations "étranges". Par exemple, en 1994 (année de la pas-coupe-du-monde-américaine) :



(merci à Toute l'europe.fr)

Et puis il y a évidement mes chouchoux : Europe Démocratie Esperanto (bonan tagon amikin !), dont le programme tourne autour de "y'en a marre d'avoir tout à traduire en 27 langues, mettons nous à l'esperanto et ce sera de la balle". Ke demandas lo popolo ?

Bref, le 7 juin (*), votez, vous allez vous marrer.

(* Merci Lionel ;) )