dimanche 7 septembre 2008

"Heureusement qu'il y a la poésie et le cul...

... sans quoi je ne m'interesse absolument à rien dans la vie" (toujours le même).

Week-end à St-Beat, aux confins respectifs de la Haute-Garonne et de l'Espagne (les amateurs de paradoxe et de grammaire noteront que ces deux confins tombent à peu près sur la même frontière), pour entêrrer les vies de célibataires d'un couple d'amis.

Pourquoi St-Beat, direz vous ? Euh, parce que. On a vu de magnifiques montages, on a crapahuté tout à fait sympatochement dans les fameuses profondes vallées pyrénnéènes (merci, le gentil orga ;) ). On a picolé en règle. On s'est mouillé (pas merci, la météo :( ). On a tenté le rafting (pas merci mais alors pas merci du tout les gros cailloux qui se mèttent sur le chemin du bateau alors qu'on sait pas pagailler et qu'on aurait préféré rester DANS le raft, au lieu de jouer à glou-glou-la-tatasse-ouille-ouille-le-cacrane-tape-tape-les-fefesses).

Mais St-Beat, c'est aussi la commune avec le fameux balcon qui aurait incité la fameuse scène du balcon (non pas celle-là, l'autre, celle de Cyrano.)

Et pas très loin du balcon, la plus célèbre échope pour adulte de campagne, j'ai nommé : Le petit bonheur d'EVA.

(crédit photo G.D)

Pour ceux qui ne connaîtraient pas déjà l'histoire, il s'agit d'un vrai sex-shop, avec projections et ustensiles et tout et tout, ouvert par le boulanger du pays, qui, pour emmerder son maire qui voulait ouvrir un office de tourisme sous ses fenêtres, a décidé d'ouvrir un dispensaire à vibro à la place.

Et après on osera me dire que c'est la plaie d'ouvrir un commerce en France !

L'histoire avait fait du bruit il y a quelque temps, vous pouvez consulter la feuille de choux du toulousaing : http://www.ladepeche.fr/article/2008/01/30/430149-Sex-shop-a-Saint-Beat-Les-clients-se-cachent.html

Les horaires sont indiqués avec le même petit écriteaux à deux horloges en plastique qu'il y a dans la boucherie de chez mes parents, c'est enorme. A l'heure des sites zoo-scato-necro-pléthoro-furbyophiles, ça fait plaisir d'imaginer que l'artisanal a sa place même dans le commerce du porte-jaretelle.

Bon, évidemment, en diurne, le boulanger était en train de pétrir de grosses miches à l'heure de la photo, donc on a pas pu se renseigner ni offrir de trucs tendancieux pour la nuit de noces des futurs tourtereaux.

Faudra se rabattre sur la poésie. On est mal barrés.

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