"Ecoute un peu le merle, et fais moi voir tes seins. Vivons heureux en attendant la mort" (P.Desproges)
lundi 29 septembre 2008
"Je préfère partir ...
Paul "Blue-eyes" Newmann s'en est allé sifler des scotchs avec le reste des grands acteurs du cinoche américain de la belle époque ... une occasion révée pour regarder ses meilleurs films comme, euh ... sisi attendez ce film, là avec ... euh, attendez mais si je vais trouver ....
Bon ben tant pis, on n'a qu'à se matter "La Classe Américaine" une 12-millième fois :
http://www.dailymotion.com/relevance/search/la%2Bclasse%2Bam%25C3%25A9ricaine/video/x16gpn_la-classe-americaine-14_fun
"Monde de merde !"
mercredi 24 septembre 2008
Codeur du dimanche, va !!
Puis retournez à une activité normale, y'a la saison 3 de Heroes qui a commencé.
mardi 23 septembre 2008
La minute de violence nécessaire de M. Boulet
Ca y'est, Boulet a encore commis la meilleure note du monde : ça s'appelle Minute de violence gastronomique, ça raconte son ras-le-bôl d'entendre chaque jour à longueur de pages de réclame les consternants messages de prévention alimentaire à l'usage des "cons et non-comprenants", et c'est hilarant, comme du Boulet.
L'auteur, amateur déclaré de kebab-tomate-oignon-salade, y exprime avec tact, délicatesse, et moultes références musicales plus ou moins avouables, que putain, y'en a marre, les goebellismes comme quoi il faut manger léger, boire sobre, baiser dans les clous et ne fûmer qu'au Spa, merci, ça commence à faire lourdingue.
D'autres discuteront, lui expliqueront que si les jeunes français deviennent aussi obèses que leurs amis américains, c'est pas uniquement par hasard ou par effet de mode ; d'autres posteront de déchirants messages sur leur copains partis un poil trop tôt sans avoir touché leur dividendes de la Seita ; et il y en aura bien pour rappeller que tout cela est affaire de modération, que rien ne sert de rouler sous la pizza, et "qu'aujourd'hui il n'en t'en faut qu'un petit verre, mais demain tu en fumeras tout un paquet" (oui, je cite aussi Coluche sinon je vais avoir un procès anti-trust au miches.)
Moi je ramènerais juste ma fraise bio-équitable-issue-d'une-ferme-coopérative-avec-du-fumier-et-du-sucre-dessus sur un point : quand Boulet dit que "tout le monde sait que le gras rend gras", ben perso, j'aimerais mieux. En vrai, j'ai bien peur qu'à force de leur répéter à tout bout de pub que leur vie sera plus belle en mangeant des Mars et des Sunday, il y ait un paquet de gens qui ne soient pas bien au jus de ce qui fait vraiment mal à la santé ou pas. Qu'on puisse vendre -
Et puis, rappèlerais-je que si tous ces bandeaux défilent - même sous les pubs pour de l'eau minérale ! - ce n'est que le fruit de longues et pénibles négociations entreprises par tous les ministres du miam-miam et du bobo-docteur auprès des marchands de BicMac ? Et que dans n'importe quel monde un peu moins absurde et rigolo que le notre, on leur aurait gentillement intimé l'ordre de se calmer sur les bizarreries chimiques, et de vendre plus chers leurs saletés conditionnées que le bon vieux gras de nos canards et les bons vieux tanins de nos Bourgognes qui ont surement moins d'artères sur la conscience que les sauces barbecue de chez qui-vous-savez.
Pour finir : dans cette video passablement interessante sur TED, le quidam fait une analogie qui vaut se qu'elle vaut, et que je résumerais ainsi : un conservateur est un type qui interdit à sa fille de faire l'amour avant le marriage, un progressiste est un type qui interdit à son fils de manger des hots-dogs. En somme, la saucisse transcende le débat droite-gauche, mais clive le débat haut-bas.
Sur ce, bon appétit
"Attention, message ludique et non scientifique."
"Pour votre santé, réflechissez au moins cinq fois par jour"
"L'abus de connerie est dangereux pour la santé : soyez cons avec modération".(Ceci était un message de l'Institut National de Prévention Contre la Connerie et de Soutien aux "Cons et Non-Comprenants")
lundi 15 septembre 2008
Déplacement du jour
http://www.lemonde.fr/culture/article/2008/09/15/pierre-desproges-ressuscite-sur-le-net_1095552_3246.html
Donc, je peux sans risque d'être fiché Edvige ou de faire de la peine à Helène Desproges re-poster un lien vers un de ses moments de bravoure (et qu'en plus il marchera encore demain, celui-là ;) :
Et c'est encore plus drôle après cet autre sketche :
Pour la totale, c'est là que ca se passe : http://www.dailymotion.com/pierredesproges
Amusez vous bien !
PS : j'en profite pour remercier ici publiquement ceux de mes pôtes qui ont eu la chouette idée il y a quelques années de se débarrasser de la corvée de cadeau d'anniversaire en m'offrant l'intégrale de Desproges en DVD : les mecs, soyez bénis sur une bonne douzaine de génération (voire une ou deux de plus, si si, c'est pour moi, ça me fait plaisir.) En plus c'est vous qui devez supporter les citations que je suis le seul à connaître, et rien que pour ça vous méritez une statue.
jeudi 11 septembre 2008
Tou-lou-saings, Tou-lou-saings...

Quand on est partis en Irlande avec Ju, fin 2003, un insipide Tommy's Cafe se trouvait à deux doigts de l'ENSEEIHT (et de son foyer où nous prenions nos cuites penta-hebdomadaires).
On est revenu, 10 mois plus tard, imbibés de souvenirs, de pluie, et de stout. Je pensais ne plus jamais re-foutre les pieds au foy' (allez donc reprendre la kro quand vous avez vidés des pintes en façe de la brasserie Beamish au son des violons jolies rouquines, vous !), et en avoir malheureusement fini avec la Smithwick's.
Et puis Ju m'a appellé pour me dire que le Tommy's était plus là, qu'il y avait un pub irlandais à la place, et que c'était "comme à la maison".
Et il avait raison, le bougre -- ça valait presque le An Spailpin Fanac, sa mousse inimitable et son nom imprononçable.
Alors bien sûr, comme tout débit de boisson (à consommer avec modération machin tout ça), c'est un lieu de perdition, et bien sûr on y passe beaucoup trop de temps, et bien sûr les quizz y sont beaucoup moins rigolos qu'au Mulligan's, et bien sûr se nourrir de beans et de black pudding un dimanche à 15 heures ne *peut pas* constituer une nourriture équilibrée, etc, etc...
Mais n'empèche, vous en connaissez beacoup des troquets où vous vous faites offrir des pichets par le serveur, et où vous pouvez offrir des fleurs aux serveuses, et où vous sirotez de nobles breuvages au demi-litre, sous des trophées nationaux, comme cet anonyme client pris complètement au hasard ?

Long life, lads, long life.
(Photos P.G.)
"A la télé, il n'y a qu'un truc de bien...."
Il y a un très joli portrait de Fournier dans le Monde de ce soir :
http://www.lemonde.fr/societe/article/2008/09/11/jean-louis-fournier-ou-on-va-jean-louis_1094098_3224.html
Apparement, le gars a un peu morflé. C'est dire il avait du mérite à faire le rigolo malgré tout. Y'en a marre des rigolos qui morflent : vivement que ce soit les chieurs qui aient des raisons de se plaindre (ça les changera).
mardi 9 septembre 2008
Renault va mal...
Et Bruno Solo pour faire la première.
Et une très jolie rousse dans la pub twingo ....
... je les deteste.
dimanche 7 septembre 2008
"Heureusement qu'il y a la poésie et le cul...
Week-end à St-Beat, aux confins respectifs de la Haute-Garonne et de l'Espagne (les amateurs de paradoxe et de grammaire noteront que ces deux confins tombent à peu près sur la même frontière), pour entêrrer les vies de célibataires d'un couple d'amis.
Pourquoi St-Beat, direz vous ? Euh, parce que. On a vu de magnifiques montages, on a crapahuté tout à fait sympatochement dans les fameuses profondes vallées pyrénnéènes (merci, le gentil orga ;) ). On a picolé en règle. On s'est mouillé (pas merci, la météo :( ). On a tenté le rafting (pas merci mais alors pas merci du tout les gros cailloux qui se mèttent sur le chemin du bateau alors qu'on sait pas pagailler et qu'on aurait préféré rester DANS le raft, au lieu de jouer à glou-glou-la-tatasse-ouille-ouille-le-cacrane-tape-tape-les-fefesses).
Mais St-Beat, c'est aussi la commune avec le fameux balcon qui aurait incité la fameuse scène du balcon (non pas celle-là, l'autre, celle de Cyrano.)
Et pas très loin du balcon, la plus célèbre échope pour adulte de campagne, j'ai nommé : Le petit bonheur d'EVA.

Pour ceux qui ne connaîtraient pas déjà l'histoire, il s'agit d'un vrai sex-shop, avec projections et ustensiles et tout et tout, ouvert par le boulanger du pays, qui, pour emmerder son maire qui voulait ouvrir un office de tourisme sous ses fenêtres, a décidé d'ouvrir un dispensaire à vibro à la place.
Et après on osera me dire que c'est la plaie d'ouvrir un commerce en France !
L'histoire avait fait du bruit il y a quelque temps, vous pouvez consulter la feuille de choux du toulousaing : http://www.ladepeche.fr/article/2008/01/30/430149-Sex-shop-a-Saint-Beat-Les-clients-se-cachent.html
Les horaires sont indiqués avec le même petit écriteaux à deux horloges en plastique qu'il y a dans la boucherie de chez mes parents, c'est enorme. A l'heure des sites zoo-scato-necro-pléthoro-furbyophiles, ça fait plaisir d'imaginer que l'artisanal a sa place même dans le commerce du porte-jaretelle.
Bon, évidemment, en diurne, le boulanger était en train de pétrir de grosses miches à l'heure de la photo, donc on a pas pu se renseigner ni offrir de trucs tendancieux pour la nuit de noces des futurs tourtereaux.
Faudra se rabattre sur la poésie. On est mal barrés.
lundi 1 septembre 2008
"On reconnaît un ami à sa capacité à vous decevoir..."
Franchement, moi & Facebook, on était mal barrés.
Déjà, vous trouvez pas ça bizarre, vous, un site qui s'appelle *Face*book sur lequel on vous demande de crééer un *profil* ?
C'est peut-être parce que j'ai *déjà* tenté de garder le contact avec des (vrais) amis à travers le Net, et que je me suis rendu compte que ça marchait pas si bien que ça, et que je ne me suis pas encore totalement pardonné d'avoir perdu de vue des gens de tous les horizons où la grâce du système éducatif et du monde professionnel m'ont conjointement balancés.
Tant mieux pour eux, ça leur évite d'avoir à me lire.
Du coup, à l'idée d'aller quotidiennement me rappeller que ça faisait des semaines que j'avais pas écrit à untel ou bien que j'avais encore oublié l'anniv d'une de mes anciennes collègues de prépa, la honte m'étreignait (et y'a bien qu'elle.)
Et puis malheureusement plus par nécessité qu'autre chose, j'ai fini par me faire un profil Facebook.
Pendant deux jours, tout c'est bien passé. Je le consultait pas, personne ne me cherchait, le compte était bien parti pour rester vierge de toute délation, c'était impec.
Et puis un ami du vrai monde à voulu m'ajouter à ses contacts. Et là c'est le drame.
Des gens que je connais même dans la vraie vie et tout veulent m'ajouter. Bientôt ce sera l'ensemble de ma promo qui voudra être au courant des palpitantes variations de ma situation maritale ("Pierre-Henri updated his relationship status to 'None-Of-You-Business'"). Puis les copains des copains des copains.
Les copains, pitié, le prenez pas mal. Vous pensez à moi ? Googlez cinq minutes et vous tomberez sur un de mes mels (cf juste à côté.) Si vous avez envie d'avoir de mes nouvelles, demandez moi (vous verrez c'est passi... vous verrez). Je réponds toujours aux 'he mec tu vas bien ? Qu'est ce que tu racontes ? Ca te dirais d'acheter une imitation de la montre du fils du roi du nigeria tartiné avec du c*ialis ?'
Parce qu'avec tous les blogs à la con que j'ai à lire, j'ai pas le temps d'envoyer des oeufs de paques virtuels, et avec mon esprit tordu, j'ai pas envie de finir à espionner la vie sentimentale de mes exs.
Bon, et maintenant c'est pas tout ça, qui veut être mon ami Goojet ?