http://video.google.com/videoplay?docid=-334396417075479055
Curieuse, car intéressante à comparer avec les même emissions tournées à longueur d'années en France. Le parti pris de l'emission est le suivant :
- les écoliers américains sont nettement plus mauvais que les écoliers du reste du globe, font beaucoup moins biens à différents tests, et n'apprenent plus rien
- il n'y a pas de concurrence entre les écoles ; il faudrait laisser les parents choisir leur écoles, et non pas choisir leur école en fonction de leur addresse.
- les syndicats d'enseignants sont très puissants, bloquent toutes réformes, et refusent en bloc toute mise en concurrence des établissements et où des écoles
- soit nous expliquer la bouche en coeur qu'on doit faire comme aux Etats unis , pour faire complètement autre chose (parce que c'est bien connu, tout marche toujours très bien aux Etâts-unis, et on va faire comme eux, mais pas pareil, en fait, mais bon, posez pas de question, c'est américain, ç'est mieux.)
- soit nous ressortir exactement les arguments de l'emission : concurrence, libre choix de son école, récompense des bons enseignants, élimination des plus mauvais, simplification du système, etc...
Je conseille quelques moments délicieux :
- le diagramme décrivant les étapes administrative pour renvoyer un prof (même du genre à envoyer des mails cochons à ses élèves) -- au moins chez nous, c'est plus simple, le prof accusé de pédophilie se licencie lui-même par la fenêtre
- la démonstration des bienfaits de la concurrence par l'exemple de la téléphonie mobile (parce qu'évidement jamais des 'concurrents' ne s'entendrait pour défendre leur interêts avant ceux de leur élèves, pardon je veux dire de leur clients)
- la loterie (oui oui, avec les boules et tout) organisé pour choisir les élèves sur liste d'attente d'une bonne école
Un point que j'aimerais bien approfondir : apparement, nos voisins belges auraient un système dans lequels l'argent public pour l'éducation est attaché à l'élève, et non à l'établissement, ce qui permet garder le financement public (et donc une école gratuite a priori), et d'avoir plus de choix sur son établissement.
Vivement Septembre.
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